Oui, Hippocrate toujours dans le vent !
L’une des citations célèbres d’Hippocrate « que ta nourriture soit ta seule médecine », remonte à plus de 2000 ans. Le philosophe n’avait probablement pas anticipé que l’industrie pharmaceutique aurait besoin de déposer des brevets afin d’optimiser ses profits. Depuis, notre société semble s’être égarée. La « malbouffe » est désormais à l’origine de nombreuses pathologies, des doutes sont émis sur l’innocuité de nombreux médicaments et la crise nous oblige à repenser notre mode de vie.
Aujourd’hui, même les plus ardents défenseurs d’une médecine officielle n’admettant que des produits testés en essais cliniques sur des milliers de « sujets » avouent que notre système de santé est en panne et que les approches préventives peuvent et doivent être utilisées AVANT la prescription de médicaments tout azimuts : Un certain nombre de nouvelles approches préventives ont ainsi émergées, dont « l’éducation nutritionnelle » ou la télémédecine, et les compléments alimentaires font désormais partie des régimes quotidiens recommandés par de plus en plus de médecins, scientifiques ou physiciens avertis.
Un article récemment publié dans le Journal of Dietary Supplements, « De la science à la finance: des outils pour calculer l’impact économique des études cliniques sur les compléments alimentaires » analyse le rapport coût/bénéfices sur les populations dites « à risque ». Il est ici observé que les adultes de plus de 55 ans atteint de maladies coronariennes qui prennent des compléments alimentaires (oméga-3 ou vitamines B par exemple), réduisent leur risque de développer de nombreuses pathologies, ainsi que le coût élevé engendré par les traitements.
Selon les auteurs du rapport, ciblant ici les adultes américains concernés par les maladies coronariennes, les économies possibles cumulées pourraient atteindre environ 1,5 milliards de dollars par an, soit 12,1 milliards de dollars entre 2013 et 2020.
Hippocrate a donc toujours le vent en poupe ! Espérons seulement que la pression des lobbyistes représentant de puissants intérêts privés n’interfèrera pas, encore une fois, avec tout ce qui est bon pour nous, tant à l’échelle individuelle que pour notre société toute entière.