La perception crée la réalité
Nous avons tous entendu parler de l’effet « placebo » : si vous croyez fermement qu’un comprimé, dont vous ignorez qu’il est uniquement composé de sucre, va vous aider à améliorer votre tension artérielle ou un autre problème de santé, il semblera produire l’effet recherché. Mais dès que vous apprendrez la vérité au sujet de sa composition, ses bienfaits disparaîtront : le placebo ne peut fonctionner que si vous y croyez, parce que c’est la croyance par elle-même qui induit le résultat. Si vous souffrez, votre médecin vous prescrira un médicament pour apaiser la douleur, et que l’efficacité de celui-ci soit réelle ou non, parce qu’il a été prescrit par un médecin vous bénéficierez des émotions positives que cela suscite (même si celles-ci sont le fruit de malhonnêteté dans le cas où votre médecin vous aurait prescrit un placebo).
Si nos émotions positives peuvent avoir de puissants effets positifs sur notre corps, à l’inverse, les émotions négatives peuvent avoir un effet destructeur. Je m’intéresse depuis longtemps à l’approche du Dr Ryke Geerd Hamer en matière de maladie, et en particulier de cancer. A l’origine de ses découvertes, une tragédie. Le 18 août 1978, le Dr Hamer, à l’époque responsable du département de médecine interne à la clinique d’oncologie de l’Université de Munich en Allemagne, voit sa vie basculer lorsqu’il apprend que son fils, Dirk, a été victime d’une fusillade. Ce dernier décèdera en décembre de la même année. Quelques mois plus tard, le Dr Hamer est diagnostiqué avec un cancer des testicules. S’interrogeant sur la cause de son cancer, il se demanda si la mort de son fils pourrait en être la cause. Il va dès lors étudier et documenter plus de 15 000 cas de cancer et découvrir que la maladie est à chaque fois liée à un choc traumatique inattendu pour lequel les malades étaient émotionnellement peu préparés. Le traumatisme va se manifester simultanément au niveaux de la psyché, du cerveau et de l’organe lié au traumatisme par association subconsciente.
Suite à ses découvertes, le dr Hamer sera victime d’une persécution sans précédent par les tribunaux allemands. De toute évidence, l’idée selon laquelle la résolution d’un conflit émotionnel serait la première étape de la guérison a fortement déplu aux établissements officiels de santé spécialisés dans le traitement du cancer, pour lesquels médicaments, chirurgies et traitements conventionnels sont sources de profit.
Trente ans plus tard, il est bien établi que, lorsqu’il est soumis au stress, le corps humain réagit à la pression physique, mentale ou émotionnelle en activant le système nerveux sympathique pour libérer des hormones de stress (comme le cortisol, l’épinéphrine et la norépinephrine). Ces hormones de stress vont déclencher des réactions physiologiques naturelles telles que l’accélération du rythme cardiaque, l’augmentation de la tension artérielle et celle des niveaux de sucre dans le sang, pour accroître nos chances de survie en cas de danger ou situation stressante nécessitant une réaction immédiate de combat ou de fuite. Cependant, lorsque nous sommes soumis à un stress chronique, notre système nerveux sympathique reste actif en permanence et les mécanismes de stimulation de l’adrénaline et de la noradrénaline à l’intérieur de celui-ci vont modifier le code génétique. Cette altération génétique peut entraîner l’activation des réponses inflammatoires, l’inhibition des réponses immunitaires et l’interruption du processus de réparation de l’ADN, qui sont à l’origine du cancer.1
Je pense qu’une approche appropriée de la maladie n’est ni complètement psychologique, ni complètement physiologique mais plutôt une combinaison des deux. Le Dr Hamer, lui-même, a suggéré que lorsque nous sommes face à un conflit stressant non résolu, le centre de réflexe émotionnel situé dans le cerveau – et qui commande nos émotions comme la colère, la frustration, le chagrin, etc. – va lentement se détériorer et devra faire l’objet de traitements appropriés.
Cela dit, il ne fait aucun doute dans mon esprit que les émotions négatives doivent être traitées comme faisant partie intégrante de la source de la maladie et de sa guérison.
Comme l’a fait remarqué très justement le Dr Jane Goldberg, psychanalyste certifiée : « le mot ‘cure’ vient du mot latin ‘cura’, qui signifie soin et inquiétude, mais aussi trouble, angoisse et chagrin. L’étymologie du mot suggère que la guérison est un processus dans lequel doit intervenir la prise en charge des émotions telles que la peine, l’anxiété, et même la tristesse qui accompagnent généralement la maladie ».2
RÉFÉRENCES
1- The sympathetic nervous system induces a metastatic switch in primary breast cancer Cancer Res. 2010 Sep 15;70(18):7042-52. doi: 10.1158/0008-5472.CAN-10-0522. Epub 2010 Sep 7 .
2- The Deepest Meaning of “Cure”, Jane G. Goldberg, Ph.D