Mirko Beljanski, l’épigénétique, et les bienfaits de la vitamine D

Mirko Beljanski et l’épigénétique

©The Beljanski Foundation, Inc.

La génétique – le pouvoir absolu des gènes sur tout le déroulement cellulaire – a dominé pendant plus d’un demi siècle toute la recherche en biologie. Il n’était pas admis de montrer qu’une molécule pouvait modifier le comportement des gènes, l’activer ou l’enrayer. Mirko Beljanski fut un des tout premier à montrer l’impact de substances non mutagènes sur l’induction ou l’inhibition du cancer. Il fut pour cela très combattu et décrié.

Pourtant aujourd’hui, chacun sait le rôle de la pollution sur la santé et sa responsabilité directe dans le nombre sans cesse croissant de maladies dégénératives ou cancéreuses.
Dans la récente réédition du livre que Mirko Beljanski avait publié en 1983 aux éditions Karger « The Regulation of DNA Replication and Trancription », la renommée Présidente de Santé Environmentale aux Etats Unis, Devra Davis , a écrit une préface dans laquelle justement elle souligne le rôle essentiel – négatif ou positif – des mécanismes épigénétiques c’est à dire ceux qui modifient l’expression génétique sans modifier les gènes de la cellule, et rend hommage à Mirko Beljanski pour son rôle de précurseur de l’épigénétique.

L’épigénétique a pris de nos jours une importance exceptionnelle en raison de l’extrême pollution chimique de l’environnement qui provoque une recrudescence considérable des maladies dégénératives et des cancers.

Vitamine D et Cancer

Un exemple récent est l’étude menée par des chercheurs de l’Université de Boston montrant le rôle protecteur de la vitamine D dans l’apparition du cancer, des maladies auto-immunes, des maladies infectieuses et même cardio-vasculaires. 22.500 gènes ont été étudiés avant et après apport de vitamine D, et ont montré sans équivoque qu’un apport  assez important pouvait améliorer de façon considérable  notre immunité,  réduire les risques de  différentes pathologies cardiaque et cancéreuses, en plus, bien entendu de l’effet bien connu sur les os.

Mais ici encore, il faut mettre en garde le lecteur contre les vitamines synthétiques qui n’ont pas la même biodisponibilité que les vitamines naturelles. A force d’imposer partout des molécules de synthèse, nos organisme se révoltent, ne les assimilent pas et ces molécules perturbent le cours normal de la vie cellulaire qui est un subtile et fragile équilibre qu’il faut respecter. La mode du bio et du naturel prend sa source non pas dans la fantaisie de changement, mais dans une constatation sans équivoque des méfaits de l’abus de pollution chimique.