Sommes-nous libres de choisir notre médecine ?
Les élections américaines viennent d’ouvrir une “boîte de pandore” : plus de points d’interrogation et d’incertitudes que de réponses. Les élections à venir en France et dans un certain nombre d’autres pays européens sont autant de portes sur l’inconnu. Partout, des candidats se pressent pour nous faire des promesses électorales mirobolantes. Toutefois le débat de fond sur notre santé semble être soigneusement évité par tous.
Alexandre Imbert a sept questions pour les candidats, qu’il énumère dans sa Newsletter 221 pour Alternative santé, et je vous invite à les reprendre à votre compte et à les poser à tous les candidats qui viendront solliciter vos voix :
- Comptez-vous reconnaître le pluralisme thérapeutique et les médecines non conventionnelles comme l’a recommandé le Parlement européen ?
- Allez-vous instaurer la liberté d’exercice pour le médecin et la liberté de choix pour le malade ?
- Comptez-vous favoriser la libre circulation, prescription et commercialisation des remèdes et compléments alimentaires vendus dans la communauté européenne mais interdits en France ?
- Allez-vous mettre fin à la censure de l’information sur les moyens alternatifs permettant de traiter les maladies que la médecine officielle ne parvient pas à soigner correctement ?
- Comptez-vous transférer à la justice ordinaire le pouvoir juridictionnel de l’Ordre des médecins qui condamne des praticiens pour avoir sauvé des malades, mais avec des moyens non admis en France alors qu’ils ont fait, ailleurs que chez nous, la preuve de leur efficacité ?
- Comptez-vous limiter, sinon supprimer, les publicités incitant à utiliser de plus en plus de médicaments inadaptés et de vaccins, ce qui ruine la Sécurité sociale autant que la santé des citoyens ?
- Comptez-vous lever l’obligation vaccinale, pour l’admission dans les garderies, écoles et travail, comme dans tous les autres grands pays européens ?
Alexandre Imbert a raison: ces sept questions sont bien dérangeantes car elles mènent toutes à une seule : Sommes-nous libres de prendre en main notre santé ?
Comme lui, j’ai bien peur de connaître par avance la réponse des candidats : non, non, non, non, non, non, et non.
Merci pour votre article, il s’agit d’une réelle prise de conscience.