Beljanski sur EHealth Radio

Novembre est le Mois de la sensibilisation au cancer du pancréas. Le pancréas est une glande d’environ 15cm de long, en forme de poire couchée sur le côté. L’extrémité la plus large du pancréas est appelée la tête, la partie centrale est appelée le corps, et l’extrémité étroite est appelée la queue. Le pancréas se trouve derrière l’estomac et à l’avant de la colonne vertébrale.

Au moment où Apple lance son nouvel IPad, nos pensées vont vers Steve Jobs qui  a succombé au cancer du pancréas (PC) il y a un an. Le cancer du Pancréas n’est pas aussi répandu que le cancer du sein ou celui de la prostate, mais l’organisation: American Cancer Society, signale que depuis 2004, les taux de PC ont augmenté d’environ 1,5% par an. Elle estime en outre qu’en 2012, il y aurait  aux Etats Unis  43 920 nouveaux cas de  cancer du pancréas et 37.390 décès liés à cette maladie. Malheureusement, seulement 23% des personnes diagnostiquées seront encore en vie un an après. Le problème n’est pas l’accès au traitement, ni son coût.

L’une des raisons pour lesquelles les perspectives de guérisons sont infimes  est que le cancer du pancréas est souvent diagnostiqué trop tadivement. Parce que le pancréas est situé profondément à l’intérieur du corps, les tumeurs précoces ne sont pas détectables lors d’un simple examen de routine pratiqué par le médecin. Les patient ne présentent généralement aucun symptôme avant que le cancer ne se soit propagé à d’autres organes. A l’heure actuelle, il n’existe aucun test sanguin permettant de dépister ce cancer à un stade précoce. Parce que la maladie est généralement détectée à un stade avancé, moins de 20% des patients atteints de ce cancer peuvent avoir recours à la chirurgie.

Une autre raison est que les cellules du cancer du pancréas deviennent rapidement résistantes à la chimiothérapie. La gemcitabine fut le traitement de chimiothérapie standard, utilisé pour les patients atteints de cancer avancé du pancréas (et inopérable) pendant une décennie. Mais les patients qui ont reçu ce médicament après la chirurgie n’ont vécu que deux mois de plus que les patients ayant subi la chirurgie seule. Cette information a été validée par les résultats définitifs de l’étude en phase III randomisée et multicentrique.

La recherche récente et très prometteuse,  réalisée par l’Université du Kansas Medical Center offre un nouvel espoir pour les personnes diagnostiquées avec le cancer du pancréas et autres types de cancer. L’étude réalisée avec deux extraits naturels de plantes, Pao Pereira et Rauwolfia vomitoria, découverts par Mirko Beljanski, a confirmé que ces deux extraits présentent de fortes propriétés anti-cancer. Le résumé de cette étude, présenté par les Docteurs J. Yu, J. Drisko et Q. Chen, indique que les deux extraits de plantes permettent de neutraliser les cellules cancéreuses, et mêmes celles  qui sont devenues résistantes aux antimitotiques (cas dans lesquels la chimiothérapie est considérée comme inefficace). En revanche les cellules saines sont restées intactes. L’équipe de recherche a également étudié le comportement des deux extraits lorsqu’ils sont combinés avec la chimiothérapie. La synergie d’action  initialement démontrée par Mirko Beljanski pendant ses recherches à l’Institut Pasteur  de  Paris  (France) a été confirmée,  à la fois sur les cellules du cancer du pancréas et celles de l’ovaire.

Pour les recherches effectuées au Kansas University, les extraits des plantes Pao Pereira et Rauwolfia vomitoria ont été fournies par Natural Source International, Ltd. une entreprise basée à New York. Cette étude a été menée grâce au soutien financier de la Fondation Beljanski et du CIRIS. Les résultats ont été publiés au Journal  BMC ( journal de médecine complémentaire et alternative) en juin 2012.

Ce mois-ci le Dr John Hall conseiller à la Fondation Beljanski et moi avons été les invités de Ehealth Radio pour discuter de ces nouveaux résultats passionnants.

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