Comme dans un film noir ?

Je me traînais depuis plusieurs mois avec un sentiment de fatigue générale, des douleurs chroniques, des étourdissements et des maux de tête, lorsque je fus enfin correctement diagnostiquée pour un empoisonnement à l’arsenic. Le diagnostic fut à la fois un soulagement (enfin un diagnostic et un traitement !) et un choc.
Arsenic ? Comme dans un film noir des années 50 ?

Les métaux comme le mercure, le plomb, l’arsenic, le cadmium et l’aluminium sont dangereux, même en très petites quantités. Et le danger est aggravé quand ils s’accumulent dans votre corps. Comme le confirme l’Occupational Safety & Health Administration (OSHA) « ces métaux peuvent s’infiltrer dans les organes au point de représenter un danger significatif pour la santé ». En effet, ils deviennent toxiques quand ils ne sont pas métabolisés par l’organisme et s’accumulent dans les tissus mous. Nous les absorbons par la nourriture, l’eau, l’air, ou la peau. Les sources de pollution sont agricoles, industrielles, pharmaceutiques ou résidentielles.

Les métaux lourds peuvent se trouver où on ne les attendait pas : Des chercheurs de l’Université de Berkeley ont testé différents rouges à lèvres – provenant à la fois de marques trouvées en pharmacies et en grands magasins. Ils ont mesuré les taux de plomb et de huit autres métaux contenus dans 32 échantillons de produits pour les lèvres et ont évalué les risques potentiels pour la santé. La plupart des produits testés contenaient des concentrations élevées de titane et d’aluminium. Il a été également décelé du manganèse, et dans 24 produits (75%) du plomb. Lorsque les rouges à lèvres sont utilisés quotidiennement, les taux pour les dérivés de l’aluminium, du cadmium, du chrome et du manganèse sont 20% supérieurs à la dose journalière admissible (DJA). Environ Health Perspect 121:705-710 (2013).

Les agents chélateurs ont été introduits en médecine en raison de l’utilisation, durant la Première Guerre Mondiale d’un gaz toxique appelé la Lewisite, contenant du poison à base d’arsenic. Le premier chélateur largement utilisé comme un antidote à ce gaz fut le BAL (British Anti-Lewisite) qui avait des effets secondaires importants. Après la Seconde Guerre Mondiale, de nombreuses personnes dans la Marine employées à repeindre la coque des navires ont souffert d’un empoisonnement au plomb. C’est ainsi que l’acide éthylène diamine tétraacétique (EDTA) fut utilisé à des fins médicales comme agent chélateur du plomb. Contrairement au BAL, l’EDTA est un acide aminé synthétique qui ne contient pas de mercaptan, et ses effets secondaires sont considérés moins sévères. Dans les années 1960, le BAL a été modifié pour devenir le DMSA, un dérivé du dithiol avec beaucoup moins d’effets secondaires.
Une fois administré par voie intraveineuse, ces agents chélateurs synthétiques attirent les minéraux et les métaux afin de les éliminer par les voies naturelles de détoxification. Malheureusement, non seulement ils éliminent les métaux lourds, mais également les métaux essentiels.

La chélation est un traitement au long cours qui nécessite généralement 20 à 50 injections distinctes, en fonction de l’état de chaque patient. Certains patients peuvent ressentir une sensation de brûlure et de contusion à l’endroit où l’aiguille pénètre dans la veine.
J’ai dû subir 17 sessions, assise dans une salle de traitement avec des personnes recevant une chimiothérapie. Mes bras étaient couverts d’ecchymoses, et je les cachais sous des manches longues, comme si j’étais une toxicomane.

Une alternative serait la chélation orale, m’a-t-on dit. Mais l’EDTA par voie orale est très mal absorbé, seulement 5%. Les 95% d’EDTA non-absorbé restent à l’intérieur du tube digestif où il se mélange à la nourriture non digérée. Sur le long terme, cela peut empêcher l’absorption normale du zinc, manganèse, chrome, vanadium, cuivre, chrome, molybdène et bien d’autres nutriments essentiels, entraînant ainsi des déficiences nutritionnelles et créant ainsi de nouveaux problèmes. Quant au DMSA, il ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique chez l’homme, ce qui limite son utilisation à l’extraction des métaux lourds dans des parties du corps autres que le système nerveux central. Toxicologie 234 (3): 145-156. doi: 10.1016/j.tox.2007.02.016

J’étais définitivement loin d’être enthousiaste à l’idée de combattre l’empoisonnement chimique par l’ingestion d’autres produits chimiques. Et je savais que ma condition résultant, à l’origine, du fait que mon organisme n’arrivait pas bien à se débarrasser de ces toxines par le processus naturel de détoxification, l’arsenic recommencerait de nouveau à s’accumuler. J’avais le sentiment qu’il devait exister une méthode naturelle plus douce. Malheureusement, je ne trouvais rien sur le marché.

C’est pourquoi j’ai créé, « Signature Chelate par Sylvie Beljanski® », un mélange d’ingrédients naturels choisis pour agir en synergie afin de stimuler le foie (L-Gluthatione), attirer les métaux lourds (Shilajit), fixer ces derniers (Chlorella), pour enfin aider à les éliminer par les voies naturelles (Chitosan), et régénérer le corps en minéraux essentiels (Shilajit).
Une formule tout en un ! Parce que j’en avais besoin !