Prevention Cancer et dépistage : l’Arnaque Sémantique
Plan Cancer III : dépistage et arnaque sémantique
Rien qu’en 2012, environ 14 millions de personnes ont été diagnostiquées avec le cancer, et 8,2 millions ont perdu leur combat contre la maladie. Les chiffres actuels montrent qu’un homme sur cinq et une femme sur six développeront un cancer avant d’attendre l’âge de 75 ans. Un homme sur 8 et une femme sur 12 succombera d’un cancer.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) : en 2030, le nombre de personnes dans le monde diagnostiquées avec un cancer devrait augmenter en flèche et atteindre 21,6 millions – un augmentation significative de 53 % par rapport aux dernières statistiques rapportées en 2012. Dans un communiqué de presse, le Dr Chris Wild, directeur du Centre International de Recherche sur le Cancer (agence spécialisée de l’OMS), a déclaré : “Ces nouveaux chiffres et projections nous indiquent fortement qu’une action immédiate est nécessaire pour faire face à cette catastrophe humaine, qui touche, sans exception, toutes les communautés dans le monde entier”.
“En 2020, 47% de la population sera diagnostiquée avec le cancer à un moment donné de leur vie, selon les projections établies par Macmillan Cancer Support.”
Tandis que la malnutrition et les infections sont surtout répandues dans les pays les moins développés, c’est dans les pays les plus développés que les crises cardiaques et les cancers tuent le plus de vies. Il y a quelques mois, la Une du journal The Guardian titrait “les études montrent que 47% des Britanniques développeront un cancer au cours de leur vie d’ici à 2020”.
Il suffit de choisir n’importe quel journal ces jours-ci pour voir à la Une : les inquiétudes au sujet du bisphénol A dans le plastique, les préoccupations sanitaires concernant l’eau et l’air, les rappels de médicaments et les contaminations alimentaires. Il ne fait aucun doute que nous sommes exposés à des toxines environnementales à grande échelle et que cela cause de graves problèmes de santé.
Le dépistage c’est bien, la prévention c’est mieux!
Les officiels de tous pays proposent de réunir des commissions qui vont toutes prendre des mesures pour “augmenter la prévention”. Mais les officiels se gardent bien de mettre en place une vraie politique de prévention car cela impliquerait comme le prêchait en vain le Pr. Mirko Beljanski voici 30 ans, de soumettre les produits à de vrais tests de dépistage. (A l’époque, les autorités refusèrent d’entraver la marche en avant des industriels).
Ce que nos politiques de tous bords proposent, c’est en fait une politique de dépistage précoce. C’est-à-dire que l’on va (entre autre) renforcer la pression sur les femmes pour leur vendre (mais oui, il faut bien que quelqu’un paie pour ça) encore plus de mammographies, scanners ou biopsies… Il ne fait aucun doute que l’industrie pharmaceutique a tous les instruments du dépistage. Mais s’agit-il de prévention?
Dans son livre «Prévenir le cancer du sein», le Professeur J.W. Goffman, montre que l’exposition aux radiations ionisantes, principalement aux rayons X, est responsable d’environ 75 % des cancers du sein aux États-Unis. Une mammographie tout les 10 ans augmenterait de 9% le risque de cancer.
La confusion entre prévention et dépistage n’est bien sûr pas le fruit du hasard. J’irai même jusqu’à dire qu’il s’agit d’une arnaque sémantique.
En droit, vendre quelque chose (par exemple, une politique de santé) à quelqu’un (les contribuables, les électeurs) en falsifiant la nature de ce que l’on vend (dépistage à la place de prévention) est considéré comme une escroquerie.
Mais peu de politiques admettront qu’il est possible de faire des cures préventives avec des produits à fort potentiel anti-cancéreux et non-toxiques pour prévenir la maladie avant qu’elle n’envahisse les organes.