J’ai la mémoire qui flanche…
Décidément, cet arbre ne cesse de nous surprendre par ses nombreux bienfaits.On connaissait les observations de la médecine traditionnelle d’Amérique du Sud où, depuis le milieu du XIXème siècle, des extraits de cette plante sont utilisés contre la fièvre, les nausées et les parasites.
On connaissait aussi les nombreuses études que l’équipe du Dr Mirko Beljanski avait consacrées à cette plante afin de montrer son rôle important dans la lutte contre les cellules cancéreuses et les virus.(2) Plus tard, sont venues s’ajouter les belles confirmations de prestigieux instituts de recherches américains comme Colombia University ou Kansas University Medical Center dans le traitement de divers cancers (prostate, pancréas, ovaire).(3)
A quand la prochaine grande découverte ?
Pour plus d’information sur les recherches en cours sur le Pao pereira et autres extraits étudiés par Mirko Beljanski, rendez-vous sur le site de la Fondation Beljanski : www.Beljanski.org.
REFERENCES
(1) “A Review on Medicative Plants Touching Memory Loss on Hyoscine Evoked Model” Lakshmi et al., J Plant Biochem Physiol 2015, R1
(2) https://beljanski.org/francais/mirko-beljanski-bio/ses-publications-scientifiques/
(3) https://beljanski.org/francais/fondation-beljanski-la-recherche-contre-le-cancer/
Par analogie, une étude sur le Gelsemium sempervirens semble montrer des propriétés similaires au niveau cognitif.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25459447
La sempervirine (alcaloïde présent dans le Gelsemium sempervirens, étudiée par Mirko Beljanski) possède une structure proche de la flavopéreirine (du Geissospermum laeve). On peut donc se demander si ces deux molécules jouent un rôle important dans la manifestation de ces propriétés.
L’affinité pour l’acétylcholine estérase pourrait être un début de piste. En effet, la sempervirine, l’alstonine (du Rauvolfia vomitoria par ex) et la serpentine (de Rauvolfia serpentina par ex) ayant une partie moléculaire en commun, possèderaient une activité inhibitrice de l’acétylcholine estérase. (Ces trois dernières molécules ont également été étudiées par Mirko Beljanski)
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/jps.2600610535/abstract (article accessible en tapant le titre de l’article sur google : 3ème lien)
Cher Charles,
Merci pour votre commentaire, très pertinent. En effet ces molécules présentent des structures proches, ce qui pourrait expliquer des similarités dans leurs activités. Toutefois un simple atome en plus ou en moins peut induire de grandes différences, tant au niveau de l’activité que de la toxicité.