Réforme des soins de santé
Les nombreuses discussions qui ont lieu actuellement autour de la réforme des soins de santé me paraissent toutes superficielles, car elles n’abordent que la question des assurances. Pour moi, le problème est beaucoup plus profond et global. Connaissant à la fois les systèmes français et américain, il paraît assez évident que leurs différences ne sont que ‘cosmétiques’ : en France, le gouvernement, commandé par l’industrie pharmaceutique, contrôle l’argent ; Aux Etats-Unis, ce sont les compagnies d’assurances privées, détenues par l’industrie pharmaceutique, qui contrôlent l’argent. Dans les deux cas, l’argent définit les critères de pratique de la médecine. Le choix de ces systèmes de soins est coûteux, car ils ne s’intéressent qu’au traitement des symptômes (conséquences de la maladie) et non la cause, provoquant un mécontentement général des patients et des médecins.
Rien de tout cela ne serait arrivé si nous avions écouté Benjamin Rush, l’un des pères fondateurs des États-Unis qui, au XVIIIe siècle, faisait déjà la promotion d’une santé publique préconisant un environnement sain : «Si nous n’ajoutons pas la liberté de la médecine dans la Constitution, le temps viendra où la médecine s’organisera insidieusement en dictature, pour privilégier l’art de la guérison à une certaine classe d’individus et nier ces mêmes privilèges aux autres; La Constitution de la République devrait accorder un privilège spécial pour la liberté de la médecine ainsi que celle de la religion. “
Malheureusement, la liberté de la médecine n’a pas été ajoutée à la Constitution, et nous devons maintenant faire face à un système de santé corrompu. Il n’y a pas de meilleure analyse de la situation que celle décrite de façon frappante sinon prophétique par le Dr Ghislaine Lanctôt dans son livre «La Mafia médicale»1 :
- « La concurrence est éliminée. Les chercheurs sont «orientés». Les dissidents sont emprisonnés, matés et réduits au silence. Les produits alternatifs lucratifs sont récupérés par les multinationales grâce aux législations du Codex de l’OMS et des brevets de l’OMC.
- Bien entretenue par les autorités et leurs médias, la peur panique de la maladie, de la vieillesse et de la mort hante la population. L’obsession de la survie à n’importe quel prix fait prospérer les trafics internationaux d’organes, de sang et de foetus humains… à n’importe quel prix.
- Les aliments sont irradiés, le lait pasteurisé, les gènes modifiés, l’eau contaminée et l’air empoisonné. Les enfants reçoivent 35 vaccins avant d’entrer à l’école. Toute la famille est accro aux médicaments : le père, au Viagra; la mère, au Prozac; l’enfant, au Ritalin. Bientôt, leur sécurité, leur normalité et leur bonheur seront assurés par l’implantation d’une micro-puce électronique, comme pour les animaux. Dans les cliniques de «fertilité» on produit, par insémination, des triplés et même des quintuplés, et on se constitue une réserve massive d’embryons. On est prêt pour le clonage On entend d’ici les vaches nous lancer : ‘Vous êtes devenus fous!’ ».
Pour en revenir aux pères fondateurs, Benjamin Franklin nous a enseigné que « l’ignorance conduit à la perte de la liberté ». Nous devons reprendre le pouvoir sur notre santé et exercer notre souveraineté en encourageant les approches qui favorisent une alimentation saine, un bien-être à tous les niveaux, des produits organiques sans OGM et qui enseignent aux étudiants une médecine qui reconnaît la médecine environnementale, la nutrition et la psychologie comme partie intégrante de leur éducation.
REFERENCE
1- Ghislaine Lanctôt, auteur du livre La Mafia Médicale (Editions PERSONOCRATIA) – réédition 2002