Des vaccins, encore des vaccins et toujours plus de vaccins…
Je suis allée à la pharmacie pour acheter du dentifrice et la personne à la caisse m’a offert de me faire “vacciner gratuitement contre la grippe” (je l’imaginais aussitôt en tentatrice diabolique : qui pourrait résister à des trucs gratuits ? En plus pas besoin d’attendre, nous pouvons le faire tout de suite sans même prendre le temps d’y penser à deux fois … “).
Qui va payer pour ces vaccins « gratuits » ? Qui en bénéficie réellement ? Vous ou … les acteurs de la scène politique ?
J’ai demandé à la vendeuse si elle pouvait m’offrir une alternative moins invasive et plus naturelle. Elle m’a regardée comme s’il venait de me pousser deux têtes. « Que voulez-vous dire par alternative naturelle ? » probablement entraînée à répondre à toute question ennuyeuse par une autre question.
Concomitamment, le président Obama a demandé au Congrès de l’argent pour lutter contre le virus Ebola. $6 milliards, selon le Washington Post :
« L’administration d’Obama a demandé au Congrès de débloquer plus de 6 milliards de dollars en fonds d’urgence pour lutter contre l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest et s’assurer que le virus mortel ne se propage pas aux Etats-Unis.
Dans une lettre adressée au président de la Chambre des représentants John A. Boehner (R-Ohio), le président Obama indique que l’argent permettrait de financer une stratégie globale « pour contenir et mettre fin à l’épidémie en Afrique, renforcer la préparation nationale, accélérer les essais de vaccins et de traitements et leur mise sur le marché, et produire en masse pour prévenir la propagation des maladies infectieuses futures ».
Il réclame 4,6 milliards de dollars immédiatement et un montant supplémentaire de 1,54 milliards en fonds d’urgence au cas où l’épidémie s’aggraverait. La demande de l’Administration comprend 2.43 milliards pour le Département de la Santé et des Services sociaux, tels que les Centres de Contrôle et de Prévention des maladies et 1.98 milliards pour l’Agence Américaine pour le Développement International, l’organisme responsable du soutien des États-Unis en Afrique de l’Ouest.
Le Département d’Etat obtiendrait 127 millions de dollars comme aide pour l’équipement médical et l’évacuation des travailleurs à l’étranger. $112 million de dollars seraient alloués à l’Agence pour les Projets de Recherche Avancée de Défense du Pentagone (DARPA), pour développer de nouvelles technologies qui pourraient être utilisées pour traiter le virus Ebola et d’autres maladies infectieuses jusqu’à ce qu’un vaccin puisse être développé.
Entre autres objectifs, le fonds d’urgence permettrait d’une part de financer la création de 50 centres de traitement du virus Ebola aux États-Unis et l’achat d’équipement de protection individuelle pour le personnel médical et d’autre part d’augmenter les dépistages dans les aéroports et aux frontières. » (1)
Rien dans tout cela pour aider les pays africains à trouver dans leur propre pharmacopée un remède naturel à forte propriété antivirale. Rien sur les thérapies alternatives bon marché qui pourraient être accessibles à tous. Rien pour donner à ces personnes en danger de mort les moyens d’améliorer leur système immunitaire. Rien pour remettre en question le rôle des programmes de vaccination déjà existants en Afrique, alors que l’on constate une récurrence des épidémies de virus (rappelons que le VIH est également venu d’Afrique).
Vaccination, vaccination, vaccination : le mantra des entreprises pharmaceutiques est devenu l’ « agenda politique » avec une totale convergence d’intérêts politiques et privés. Où est l’erreur ?
(1) http://www.washingtonpost.com/national/health-science/obama-seeks-6-billion-from-congress-to-fight-ebola-in-africa-united-states/2014/11/05/12e00f10-6511-11e4-bb14-4cfea1e742d5_story.html